La prime d’assurance est une notion qui mérite d’être abordée, car le domaine de l’assurance emploie des terminologies typiques, spécifiques, parfois mêmes un peu floues.
Sommaire
Une prime d’assurance, c’est quoi au juste?
Une prime d’assurance, appelée aussi cotisation, est tout simplement la somme que doit payer un souscripteur à son assureur.
En retour, l’assureur s’engage à payer les dépenses et les frais de couverture qui pourront survenir en cas de sinistre défini préalablement par le contrat d’assurance.
Une valeur relative
L’assuré cherche avant tout une garantie de ses biens ou de sa personne lorsqu’il souscrit à une assurance. Cependant, pour une même garantie, la prime varie d’une compagnie à l’autre. Chaque assureur évalue la probabilité de survenue d’un risque en fonction de l’historique qu’il détient sur un cas similaire.
Les compagnies d’assurance n’ont évidemment pas la même statistique du fait qu’elles n’ont pas la même expérience, la même ancienneté et la même catégorie de clientèle. Il est parfois bénéfique de consulter un comparateur d’assurance.
La prime varie également selon le souscripteur et surtout selon la nature de son activité. Un employé de bureau et un couvreur ne payeront pas le même montant. De même, une simple maison et une pizzeria (avec ses multiples réchauds à gaz) ne seront pas couvertes pareillement.
En cas de changement de garantie, les primes seront révisées à la hausse ou à la baisse suivant le cas.
La modalité de paiement
La prime d’assurance est généralement fixée pour couvrir une période bien déterminée. Le plus souvent, elle est convenue pour une année d’exercice et renouvelable selon la volonté du souscripteur. Mais d’autres cas particuliers peuvent être envisagés.
L’assureur peut offrir des garanties particulières pour un seul évènement comme lors d’une exposition de bijoux précieux ou des tableaux de valeur :
- La prime peut être versée en une seule fois, il s’agit d’une prime unique
- Ou périodiquement (par mois ou par trimestre), par des règlements d’un montant fixe
- Soit à la convenance du client. On parle alors de versements libres
Comment se calcule une prime d’assurance ?
Au moment de la souscription d’un contrat, le client est tenu de faire des déclarations sur la valeur des biens ou des capitaux à garantir, ou encore sur la nature de la couverture qu’il veut obtenir. Il faut noter qu’un souscripteur peut être une personne physique ou morale. Le taux de la prime dépend de l’importance des risques qui peuvent survenir.
Il dépend aussi d’autres facteurs comme la situation géographique ou le climat. Ainsi, un vignoble d’une région où les grêles et les tornades sont fréquentes, doit être assuré différemment d’un autre même s’ils sont couverts par une seule et unique assurance.
Les composantes d’une prime d’assurance
Grosso modo, une prime d’assurance comporte trois parties dont :
- La prime pure, qui s’évalue selon la valeur des pertes qui pourraient se produire. Les actuaires (spécialistes qui analysent la relation finance-risque) estiment la prime selon un barème défini
- Les différentes dépenses de gestion qui incombent à l’assureur lors de ses interventions en cas de sinistre ainsi que les frais de fonctionnement global de la compagnie d’assurance
- Les taxes, que l’assureur doit acquitter vis-à-vis des organismes fiscaux. Par exemple, elles s’évaluent à 30% de la prime pour les risques d’incendie (assurance IARD) d’une maison de particulier
Une prime d’assurance est modifiable
Si on se réfère au Code des compagnies d’Assurances, des modifications peuvent être apportées à un contrat entre l’assureur et l’assuré si les cas suivants se présentent.
En cas d’intensification des risques, la compagnie d’assurance peut proposer un nouveau montant de prime. En cas de refus de l’assuré, l’assureur a la possibilité de rompre le contrat en cours en respectant les différentes modalités afférentes.
Par contre, l’assuré a le droit de demander une diminution de la cotisation si le risque est jugé en diminution.
Pourquoi s’acquitter d’une prime assurance ?
Une prime d’assurance est onéreuse et pèse sur le budget d’un foyer ou d’une personne. La notion même d’assurance se base sur la survenance de faits et évènements improbables (comme le montre notre métaphysique de l’assurance). L’intérêt de se nantir d’une assurance et de payer la prime est parfois obscur.
Pourtant, chaque personne qui souhaite la conservation de ses biens ou se protéger des préjudices et des incertitudes a intérêt à se prémunir par la souscription d’un contrat d’assurance. Le hasard et la prudence ne feront pas bon ménage.
On peut citer quelques cas où l’intérêt de conclure une clause d’assurance est mis en avant :
Assurance automobile-moto-engin agricole
L’assurance auto peut proposer un financement pour l’achat de véhicule et prend en charge les dépenses concernant l’entretien, la réparation ou le vol. Et offre une couverture des risques d’accident non seulement pour le conducteur et les passagers, mais aussi pour les dégâts causés à autrui.
Assurance santé
Ce genre d’assurance couvre les dépenses liées à la maladie, soin, hospitalisation des bénéficiaires. Elle garantit l’achat de prothèses ou de lunettes. L’assuré peut bénéficier d’une assistance et perçoit une rente mensuelle en cas d’invalidité.
Assurance habitation
Assure les coûts des dégâts que peuvent subir une habitation (incendie, infraction, inondation). Elle prend en main aussi les dommages que ces aléas pourraient causer à d’autres personnes, si la responsabilité du propriétaire est engagée.
Assurance téléphonie
La formule couvre les risques de perte et destruction d’un appareil téléphonique. Elle procède à une réparation ou assure de le remplacer si nécessaire. De plus, les utilisations effectuées à titre frauduleux peuvent être indemnisées.